Forcément au cours du temps, j’ai voulu mettre du papier pour assurer les arrières de mes dires. On raconte tellement vite n’importe quoi ! Tandis qu’ écrire dans la presse donne un vernis de vérité : les gens du voisinage y croient plus que par ouï-dire. Pourtant, écrire est une sorte de trahison des on-dits du Quartier. C’est rompre avec les silences qui, de tous temps, s’est cultivé à l’Hermitage ! C’est sauter le pas dans tout ce qui se conserve hors du bouche à oreille. Il en reste (…)
La maison du four à pain
La Maison du four à pain dans le quartier de l’Hermitage à Pontoise était dès le XVIIIème siècle une demeure de vigneron du Vexin francais, région viti-vinicole prospère dont il ne reste que quelques pieds de vigne. Une "carrière servant de demeure avec une cheminée", abritait dès 1620 Jean Rousseau, le premier troglodyte connu de l’Hermitage. De nos jours elle abrite un four du XIXème siècle et un tour industriel des années 50. La maison du four à pain et sa carrière troglodytique attenante est située au coeur des paysages qui ont inspiré des peintres impressionnistes comme C. Pissarro, P. Cézanne ou P. Gauguin à quelques pas des derniers tableaux peints par V. van Gogh.
Tous droits réservés. Contact :4troglo@jf-doucet.com
Derniers articles
-
Le papier se laisse écrire
24 juillet 2009, par -
Savez-vous planter les choux ?
22 juillet 2009, parLes potagers devant la maison
Savez-vous planter les choux ?
A coté d’une activité viti-vinicole, l’Hermitage a cultivé de longue date ses potagers. L’industrialisation n’a pas supprimé cette culture : de nos jours encore, les Jardiniers du dimanche ou provinciaux à temps pleins, les habitants cultivent les épinards pour "y mettre du beurre".
Quelques fois même, avant d’être une activité d’appoint, cultiver son potager devient vital. L’Hermitage continue sur sa lancée. Dans les (…) -
Les dernières grappes
17 juillet 2009, parSouvenirs de quelques litres de vin
Quelques souvenirs vieux de près d’un demi-siècle confirment l’ancienne activité viti-vinicole de l’Hermitage. .Dans les années 60, Grand père réussissait à produire quelques litres de vin.
C’était pour lui une réminiscence du commerce de vins étant jeune. Son père, négociant à Beauvais l’avait habitué à la manutention des fûts et des bouteilles. Pris ensuite par sa Viosne, Grand père, une fois passé cantonnier, avait bien produit quelques bouteilles (…) -
Qui habitait notre carrière ?
14 juillet 2009, parGrand père parlait vrai
Il n’ y a pas si longtemps, les dires de Grand père se sont révélés vrais. Lorsque le mur de la sente a été refait, dès Mars 1989 l’ancienne entrée figurant sur les actes de vente est apparue.
Autrefois, l’entrée de la cour se trouvait au n 1 de la Sente d’Auvers (alors que l’entrée de la maison figurant sur l’acte de vente de 1867 était au 20 rue du Haut-de-l’Ermitage). On sait que depuis peu la Sente d’Auvers a été rebaptisée " Chemin du Chou ", semble-t-il par (…) -
La maison en peinture
13 juillet 2009, parPremier séjour à Pontoise.
Quand C. Pissarro avec sa femme Julie arrive à Pontoise pour la première fois en 1866, il est âgé de 36 ans. C’ est dire qu’il a déjà de nombreux contacts avec les peintres comme Monet (rencontré en 1859) et Ludovic Piette, avec A. Guillaumin son élève et P. Cézanne (rencontrés en 1861). A l’époque de son arrivée à Pontoise, il a depuis peu fait connaissance de Manet. Conservant un pied à terre à Paris, Camille Pissarro, à l’Hermitage a habité rue du fond de (…)
RSS 2.0