Les minus font des petits
60 millions de Présidents de la République Française autoproclamés experts en discipline épidémique n’étaient pas venus à bout du minuscule parasite couronné de spicules. Mordre dans cette poussière était une véritable déclaration de guerre nationale. Stratégiquement, les virus, malignement, avaient changé leur fusil d’épaule. Changer quelques gènes leur permettait de se faufiler entre les piqûres vaccinales. Le monde entier vivait une valse mortifère entre le chat et la souris. La partie de cache-cache était supposée revenir au statu quo ante. Par économie d’énergie, le thème de l’an passé n’avait pas changé d’un iota. Il s’agissait d’ouvrir les jardins pour montrer comment les savoirs se transmettraient comme avant.
En fait, les savoirs-faire étaient partis avec les saisons important fruits et légumes de partout en grandes surfaces. Du coup, les endroits où poussait chaque variété sur les parcelles clairement désignées étaient passés aux oubliettes. Les friches estompaient le sarclage, binage et autres pratiques des maraîchers du coin. Elles ne se remettraient jamais en culture comme avant.
Savoir-faire oublié ?
Une nouvelle association avait beau relancer la mode du jardinage, elle devait recommencer à zéro. Elle avait hérité d’un grand terrain sur la hauteur. Mais pas besoin d’être grand clerc pour savoir que les Grivières allaient manquer d’eau. Pourtant, par le passé, les cultures vivrières se pratiquaient sur toute la Côte du Jalais.
A force d’habileté entre binage, démariage et sarclage, les choux et autres légumes poussaient bon an mal an. Chaque variété se contentaient des pluies qui lui étaient attribuées. Puis, les légumes à portée de main en supermarché, devenaient trop pénibles à cultiver. Du coup, les terres passaient en friche, une vraie désolation locale. Personne ne voulaient plus reprendre le moindre lopin de terre sans rentabilité.
Les mentalités évoluaient de même : les labours peu profonds, discutés au temps de l’agriculture mécanique, devenaient un impératif majeur. Ce qui nourrissait la terre en surface ne devait pas s’enfouir d’années en années. La bêche avait désormais mauvaise réputation.
La grelinette la remplaçait avantageusement : mais il fallait se baisser jusqu’à terre quand mème.
Restait l’eau sur la hauteur, réduite à sa plus simple expression. Elle serait amenée en bidons bleus et stockée. Entre temps, sacrifiant à cette mode de chez nous, personne ne savait plus comment planter les choux. C’est que les savoir-faire ne s’étaient pas transmis.
Savoir-faire ou savoir vivre ?
Le savoir-vivre plus tenace surpassait le savoir-faire : les graines se passaient de père en fils pour assurer les variétés. De même, des voisins passaient le cap de l’éternité en plantant un arbre au bon moment.
Ou bien, elle se gravait dans la pierre : ainsi Gabriel et Vincent Maître s’étaient épargné le prix d’un ex-voto dans une église : l’endroit où ils avaient signé dans la pierre leur passage éclairait chaque soir leur mémoire.
La terre entre la peste et le coronavirus
Tout cela pour dire que nos ancêtres étaient finauds : ils conservaient au ciel un avenir sans prix. Puis gagner son ciel était devenu conquérir des parts de marché. Il aura fallu un virus pour ressouder les citoyens de toute la terre. Derrière chaque clôture, existait désormais tout un monde. Au delà de chaque propriétaire, une symphonie se jouait à l’horizon où chacun jouait sa propre mélodie. Personne ne pouvait plus s’opposer stratégiquement à la planète en ébullition. Désormais, chacun partageait avec son voisin a terre entière.
Jardin de Bergeronnettes des ruisseaux
La Ravine serait un refuge idéal pour abriter les 3 couples de Bergeronnettes des ruisseaux menacés d’extinction. Elle pourrait retrouver ses poissons d’autrefois.
le jardin de Florence
Jardin des Toits Rouges
Le Jardin d’Hortensias
Le jardin au bananier
Le Jardin de Françoise
Dans ce jardin, Françoise expose ses propres peintures,
qu’elle a réalisées selon son inspiration, sur ses sujets préférés,
ou bien sur les paysages des impressionnistes..
Rucher / Verger pédagogique n°21
Remerciements
Informatique
Susinthiran Sithamparanathan
Artistes exposants
Le Jardin de Bergeronnette des Ruisseaux.- Bories, JC.
Le Jardin des Toits-Rouges .- Bonnel, D. Biensan, D. Laugier, F. Ferreira, M.
Le Jardin de Florence – Philippon, N.
Le Jardin d’Armelle – Loisel, A.
Jardin potagers de l’Hermitage.- Bouresche, S et M. Bouresche, M. Modaine, B.
Le Jardin d’Hortensias. Bellouet-Tallaron
Le Jardin de Françoise – Panthou, F.
Le Jardin au bananier – Aligna.
Verger pédagogique - Guillard, V.
Les potes-agés
Arcival, D
Bouresche, M
Doucet, JF
Bénévoles
Hérin, Cécile
Ville de Pontoise
Callandreau, AF. - Services Culturels
et les 2419 visiteurs qui, le samedi 5 et dimanche 6 juin 2021 ont apprécié les Jardins de l’Hermitage et du Chou.