Au Château de Villarceaux, je fais remarquer en 2007 à Bosse et Anne-marie que le Château a aussi son oeil-de-boeuf. [1]. Seule la date prête à confusion. Mais la comparaison avec notre oeil-de-boeuf est frappante.
La date de 1760 qui figure au dessus de l’oeil de boeuf est, contrairement à celle figurant sur le bâtiment, bien visible sur la photo : 1760. Notre oeil-de-boeuf, toutefois, n’ est probablement pas de cette époque, la maison ayant selon toute vraisemblance été construite en plusieurs étapes, la facade actuelle étant la dernière phase de construction.
Le dictionnaire de l’Académie définit un "oeil-de-boeuf " au sens qui nous intéresse ici, connu dès le XVIème siècle, [2] comme une "petite fenêtre ronde ou ovale, généralement pratiquée dans la partie supérieure d’un édifice, pignon, fronton, comble, etc. Un grenier éclairé par un œil-de-bœuf ". Il semble qu’un oeil-de- boeuf, également appelé oculus, est, en architecture monastique, une petite ouverture ou lucarne, de forme circulaire ou ovale. Dans un parti pris décoratif, l’œil-de-bœuf s’agrandissant deviendra rose ou rosace dans l’art gothique.
Le but est de laisser entrer la lumière du jour et, si elle n’est pas vitrée, de l’air. Dans les clochers, on montait également les cloches dans les églises par un "oeil- de-boeuf ".